Quatrième de couverture :
Menolly vient d’être admise à l’atelier de Robinton, le Maître Harpiste de Pern. Et la voilà debout en larmes dans la cour. Elle a compris que nul n’a de cadeaux à lui faire : ni les vieux maîtres, acharnés à pointer ses défauts ; ni les autres apprenties, toujours promptes à jalouser ses dons ; ni la logeuse épouvantée par ses lézards de feu. Comment s’enfuir avec ses pieds blessés ? Comment jouer de la harpe avec ses mains déformées Cette fois, Menolly est coincée, bien coincée, contrainte à résister sur place ou à capituler. Avec ses vêtements masculins en loques et l’infinie patience qu’elle oppose à ses persécuteurs, on dirait une autre Jeanne d’Arc ou même (quand les lézards de feu entrent en scène) une Blanche-Neige et les sept nains dans le donjon de la méchante reine. Son histoire, simple et cruelle, ne manque ni d’héroïsme, ni d’humour, mais ce qui par-dessus tout y fait souffler la joie, c’est la musique.
Mon avis :
Nous retrouvons dans ce tome Menolly, qui a réussi à la fin du Chant du Dragon a être admise à l’atelier des harpistes. Mais ses aventures ne sont pas terminées, loin de là ! En effet, être à l’atelier des harpistes est loin d’être une sinécure, entre les maîtres qui s’engouffrent dans ses moindres failles, les autres filles qui jalousent ses talents et lui mènent la vie dure, et plus ou moins tout le monde qui lui envie ses lézards de feu… Heureusement, Menolly fait la connaissance du jeune apprenti Piemur qui sera son premier ami à l’atelier de harpe et l’aidera à surmonter ces nouvelles épreuves. Ce tome-ci est donc centré sur les harpistes et leur atelier, avec les divers métiers qui s’y exercent : outre celui de musicien ou de chanteur, on y trouve également les luthiers (faute d’un autre mot pour désigner ceux qui fabriquent les différents instruments de musique), les copistes, les compositeurs…, et la hiérarchie qui préside à la vie de l’atelier : le groupe des filles (oui ici aussi les filles sont mises à l’écart, malgré l’approche moins misogyne de maître Robinton, décrites en plus comme étant de vraies pestes et incapables de chanter ou jouer correctement… Je suppose que c’est pour mettre davantage Menolly en valeur, mais franchement le féminisme en prend un coup là ><), puis les apprentis, les compagnons et enfin les maîtres, parmi lesquels Robinton, le Maître-Harpiste de Pern. On commence également à entrevoir l’importance des harpistes sur Pern, non seulement en tant que garants de la tradition, enseignants, et artistes, mais également comme vecteurs de changement dans la société pernaise.
Comme le tome précédent, celui-ci se dévore sans faim, et pour ma part j’adore cet approfondissement de l’univers de Pern.
Ils en ont parlé :
La chronique de Vert est par là
C’est vrai qu’à l’exception de Menolly et de Sylvana, ça vole pas haut les caractères féminins (mais c’est un peu le cas dans tout Pern, y’a des figures emblématiques mais beaucoup de cruches aussi :D)
Il est vrai que les femmes sont loin d’être mises en valeur, au contraire des Lessa, Menolly , Sylvana et autres. Peut être effectivement comme tu le dis pour faire ressortir encore plus les qualités de Menolly. Bon en dehors de ce point là, j’ai vraiment dévoré ce tome, cela a un côté gentillet mais c’est du Mc Caffrey et il n’y a rien à dire, ça passe ^^