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Posts Tagged ‘Coup de coeur’

Le Choeur des femmes

Quatrième de couverture :
Je m’appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m’oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de  » Médecine de La Femme « , dirigée par un barbu mal dégrossi qui n’est même pas gynécologue, mais généraliste ! S’il s’imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu’est-ce qu’il croit ? Qu’il va m’enseigner mon métier ? J’ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas – et je ne veux pas – perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur cœur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu’elles pourraient m’apprendre.

Mon avis :
Ce livre est indiscutablement mon coup de cœur de l’année ! Sans trop en dévoiler, il est à la fois sensible, touchant, sans être mélodramatique, en même temps très instructif, c’est aussi un vrai plaidoyer pour ramener un peu d’humanité dans la médecine, en particulier le domaine gynécologique mais pas seulement, rappeler qu’une patiente n’est pas qu’un « cas » auquel on doit remédier au plus vite en fourguant un médicament quelconque ou en sortant direct le bistouri, mais aussi une personne, avec une sensibilité, un vécu, une pudeur.
Le roman mélange l’histoire de Jean Atwood, jeune interne en gynécologie, des témoignages des femmes qui viennent consulter (d’après ce que j’ai lu des commentaires de Martin Winckler à la fin du livre, ces témoignages sont certes un peu retravaillés, mais restent issus de son expérience personnelle), des poèmes… Cette forme un peu atypique peut surprendre, d’ailleurs les premières pages m’ont un peu rebutée, puis on se prend au jeu, et pour ma part j’ai englouti ce livre en deux jours tellement je m’y suis plongée.
Le seul bémol, pour moi, c’est la fin, plus concentrée sur Jean, et un peu trop tirée par les cheveux à mon goût, mais je fais allègrement l’impasse sur ce point tellement j’ai aimé le reste du roman. Je ne remercierais jamais assez ma cousine de me l’avoir prêté, et je crois que je vais le conseiller, voire l’offrir, partout autour de moi 😉 Pour ma part, je compte bien lire La maladie de Sachs, autre succès de Martin Winckler, dans un avenir proche.

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Anne green gables

Quatrième de couverture :

Voici le plus grand classique canadien-anglais de tous les temps, vendu à plus de 60 millions d’exemplaires, traduit en 40 langues et adapté plusieurs fois pour le cinéma et la télévision. L’histoire de cette petite orpheline de l’Île du Prince Edouard a véritablement envoûté les jeunes et les moins jeunes!

Sur le quai de la gare, Marilla et Matthew Cuthbert attendent l’orphelin qui les aidera sur leur ferme. C’est une rouquine aux yeux pétillants qui se présente… Jouir de la magie des mots, rire de ses propres défauts, s’émerveiller face à la nature, découvrir un coin de pays pittoresque, voilà ce qui nous attend dans ce roman inoubliable.

Mon avis :

J’ai été absolument conquise par ce roman, et par Anne « avec un e », sa petite héroïne. J’ai adoré sa manière de vivre les choses avec autant d’intensité, son imagination débordante (ne serait-ce que pour nommer les lieux et les choses, le vallon aux violettes, la source des fées, le pommier baptisé Reine des Neiges…), la passion qu’elle met dans tout ce qu’elle entreprend… Les autres personnages ne sont pas en reste : Diana, l’amie de coeur, Matthew si timide qui se laisse conquérir par Anne, Marilla, pas si insensible qu’elle veut bien le faire croire… Et Avonlea, le petit village qui est presque un personnage à lui tout seul. Les descriptions qu’en fait Lucy Maud Montgomery sont vraiment idylliques, c’est un petit coin de paradis sur l’Île du Prince Edouard, qui fait désormais partie des lieux que je rêve de visiter un jour 😉 Vous l’aurez compris, ce roman est un pour moi un vrai coup de coeur, que je ne peux que recommander chaudement à tout le monde, petits et grands !

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Quatrième de couverture :

Publié anonymement en 1816, Emma est l’œuvre la plus aboutie de Jane Austen (1775-1817) et l’un des classiques du roman anglais.
Orpheline de mère, seule auprès d’un père en mauvaise santé, Emma Woodhouse, désormais la maîtresse de maison, s’est mis en tête de marier Harriet Smith, une jeune fille qu’elle a recueillie chez elle. Ce faisant, ne s’est-elle pas attribué un rôle qui n’est pas (ou pas encore) pour elle ? Son inexpérience des cœurs et des êtres, ses propres émotions amoureuses, qu’elle ne sait guère interpréter ou traduire, lui vaudront bien des déconvenues et des découvertes.
Autour d’Emma, Jane Austen dépeint avec sobriété et humour, et aussi une grande véracité psychologique, le petit monde provincial dans lequel elle a elle-même passé toute sa vie.

Mon avis :

Emma est le quatrième livre de Jane Austen que je lis, après Orgueil et Préjugés, Persuasion et Raisons et Sentiments. L’intrigue se noue dans le petit village d’Highbury, dans la campagne anglaise qui sert généralement de cadre aux romans de Jane Austen. On y suit Emma Woodhouse, jeune fille de bonne famille qui a toujours été gâtée, et qui est persuadée d’avoir un véritable don d’entremetteuse. Emma n’est pas particulièrement sympathique au premier abord, elle est très consciente de sa supériorité sociale, plutôt imbue d’elle-même, et assez agaçante. Pourtant, elle est intéressante par sa divergence d’avec les conventions sociales de l’époque (plutôt étonnant de sa part d’ailleurs à mon avis), puisqu’elle ne souhaite pas se marier, et estime que sa position de riche héritière lui évite la déchéance d’être une « pauvre vieille fille ». De plus, sa vocation de marieuse est pleine de bonnes intentions, même si cela lui amènera une bonne part de déconvenues. Mais, comme nous sommes chez Jane Austen tout de même, pas d’inquiétude à avoir, tout est bien qui finit bien ! Et au passage, l’auteur aura bien égratigné tout ce petit monde d’aristocratie provinciale, avec style et humour, pour notre plus grand plaisir à nous lecteurs.
Je terminerai juste avec un petit mot sur l’édition : Emma est mon tout premier livre numérique, et j’ai été assez déçue par la qualité : j’ai en effet trouvé pas mal de fautes d’orthographe et de traduction au cours de ma lecture, et c’est bien dommage 😦

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