Synopsis :
Quel plaisir, d’observer, dans le ciel clair de Pern, le vol serein d’un chevalier-dragon ! Quelle tristesse de baisser la tête et d’embrasser du regard la rude banalité du Fort de Mer ! Menolly est une jeune fille passionnée de musique, et le vieux Petiron, le harpiste du Fort, la laisse chanter en secret les grands poèmes où se transmet la tradition de la planète, et qui doivent en principe être interprétés par des hommes. Il ne la corrige même pas quand elle improvise des variations personnelles sur ces airs sacrés. Mais les parents de Menolly, à la mort du bon musicien, croient le moment venu de redresser la barre…
Mon avis :
J’ai commencé à lire la Ballade de Pern il y a bientôt dix ans, d’abord avec la partie la plus connue de la saga, La grande guerre des Fils, puis avec celle des Origines. Et après, j’ai couru après les autres tomes, introuvables car plus édités depuis belle lurette. Ce tome-ci, je l’ai trouvé l’année dernière. Oui, mais… en plein milieu du roman, horreur, je découvre qu’il manque un bon nombre de pages, remplacées par celles de Killashandra (qui est sans doute très bien aussi, mais un peu hors contexte dans ce cas ;)) Bref, j’ai réussi à mettre récemment la main sur un tome complet (c’est l’avantage de la réédition en intégrales, on dirait que les tomes des éditions précédentes ressortent des greniers, bien moins cher qu’auparavant :P), que je me suis empressée de dévorer. Et puisqu’il y a un challenge consacré à Anne McCaffrey organisé par le Traqueur Stellaire, ça m’a motivé à écrire cet article^^
Venons-en au livre lui-même. On y découvre Menolly, jeune fille du fort de Mer du Demi-Cercle, au moment de la mort du vieil harpiste Petiron. Menolly adore la musique, connaît tous les chants d’enseignement sur le bout des doigts, et elle est de loin la meilleure chanteuse et musicienne du Fort en dehors du harpiste lui-même. Le problème, c’est que ça arracherait le cœur de ses compatriotes de l’avouer, en particulier celui de son père Yanus, également seigneur du lieu, tout cela parce que Menolly a le malheur d’être une fille, et qu’une fille ça ne fait pas de musique. Point barre. Évidemment, on se doute que Menolly ne l’entend pas de cette oreille…
Il ne se passe rien d’essentiel dans ce tome par rapport à l’intrigue principale de la saga, mais j’ai beaucoup apprécié de retrouver Menolly, personnage secondaire de la Grande guerre des Fils, en héroïne de ce premier tome consacré aux Harpistes. Il permet aussi d’en apprendre davantage sur la vie sur Pern, ici dans un fort de Mer. On y voit la société pernaise sous l’angle de vue de gens du peuple plutôt que selon le point de vue des chevaliers-dragons qui sont tout de même la caste dominante sur la planète, même s’ils sont plutôt sur le déclin au début de la saga (je parle de l’ordre de parution, non pas de l’ordre chronologique). Du coup on voit le quotidien de ces personnes obligées de vivre sous la menace constante des Fils, une vie qui semble plutôt tenir de la survie d’ailleurs, du moins dans un Fort tel que celui de Yanus. On en découvre aussi davantage sur les lézards de feu, qui font figure de légendes pour enfants avant que Menolly ne découvre une couvée et n’en marque accidentellement rien moins que neuf!
En bref, un tome qui n’apporte pas grand chose à l’intrigue principale, mais qui approfondit l’univers créé par Anne McCaffrey, et qui se dévore en quelques heures pour tout bon fan qui se respecte 😀
Ils en ont parlé :
Je vous invite à aller lire la chronique de Vert, par ici
En quelques heures en effet (à une époque ça m’est arrivé de le relire à la bibliothèque sans même l’emprunter xD)
Ho oui surtout ce tome là, très court !
Ah ça oui il se dévore en quelques heures, il n’y a rien à faire, c’est prenant, c’est tout simplement génial !