Quatrième de couverture :
Une rue de Londres, un soir comme un autre. La jeune fille gît devant lui sur le trottoir, face contre terre, l’épaule ensanglantée. Richard la prend dans ses bras, elle est d’une légèreté surprenante. Et quand elle le supplie de ne pas l’emmener à l’hôpital, il a le sentiment de ne plus être maître de sa volonté. Dès le lendemain, elle disparaît et, pour Richard, tout dérape : sa fiancée le quitte, on ne le connaît plus au bureau, certains, même, ne le voient plus… Le monde à l’envers, en quelque sorte. Car il semblerait que Londres ait un envers, la » ville d’En-Bas « , cité souterraine où vit un peuple d’une autre époque, invisible aux yeux du commun des mortels. Un peuple organisé, hiérarchisé, et à la tête duquel les rats jouent un rôle prépondérant. Plus rien ne le retenant » là-haut « , Richard rejoint les profondeurs.
Fable fantastique ou roman de fantasy contemporain, Neverwhere est inclassable, surprenant, original. Plein d’idées, de rebondissements, de clins d’oeil référentiels et de personnages iconoclastes.
Fable fantastique ou roman de fantasy contemporain, Neverwhere est inclassable, surprenant, original. Plein d’idées, de rebondissements, de clins d’oeil référentiels et de personnages iconoclastes.
Mon avis :
J’ai adoré!
Richard Mayhew est le prototype du anti-héros propulsé dans un monde auquel il ne connaît et ne comprend rien, et ses « accompagnants » sont des personnages hauts en couleur : Door en jeune orpheline pourchassée, le Marquis de Carabas (himself!) en protecteur aux méthodes franchement particulières et tordues, et Hunter le garde du corps, chasseur des « plus grands gibiers ». Les « méchants » sont également particulièrement bien trouvés. London Below est un univers riche et fascinant, mais dangereux pour les novices, comme va très vite s’en apercevoir Richard. Je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoiler, mais je l’ai trouvé très bien décrit, et son atmosphère parfaitement rendue par Neil Gaiman. On s’y croirait!
Bref, une très bonne découverte que ce livre. Petit bémol, il est pour l’instant épuisé en français, mais il paraît qu’il va bientôt être réédité.
Un véritable coup de coeur !
Encore une fois, Neil Gaiman surprend par son originalité et son imagination débordante.
Et que dire des personnages ? Que ce soit le marquis Carabas, Dame Porte ou Chasseur, ils sont magnifiques ! Et impossible de passer sous silence M. Croup et M. Vandemar. On ne peut qu’apprécier ce duo de méchants qui sont certainement les plus plaisant que j’ai pu lire dans ma vie. Ils sont cruels, sadique et légèrement décalés côté cerveau, ce qui les rend – effrayants certes – mais mortellement drôles. Leurs apparitions n’en sont donc que plus savoureuses.
Je ne crois pas avoir lu un Gaiman que je n’ai pas aimé ! 🙂
-Erestor
Je suis dégoûtée de ne pas avoir réussi à rentrer dans l’histoire et à apprécier le livre parce que je suis d’accord avec tout ce que tu as écris. Mais bon, ça arrive parfois, de ne pas accrocher…
Bises 🙂
C’est dommage effectivement, mais ça arrive 😉
j’ai beaucoup aimé l’intrigue mais la plume de l’auteur ne m’a vraiment pas embarquée 😦